Le Standard se déplace au Club Bruges, ce dimanche, en pleine confiance. Et il va affronter une équipe brugeoise qui est dans le dur et qui vient de limoger Scott Parker. "On verra si c'est un bon moment pour les affronter", indique Ronny Deila. "Un changement de coach, c'est imprévisible. Je m'attends à un match très difficile."
Un match qui pourrait permettre au Standard d'intégrer le top 4, au moins provisoirement. "Je n'oublie pas que si on perd, on peut aussi voir le 9e se rapprocher dangereusement. Je suis déjà content d'être dans le top 8 et on parlera sérieusement de top 4 si nous sommes toujours bien positionnés à deux journées de la fin de la phase classique. Mais là, il reste six matchs. On peut gagner et perdre contre tout le monde. Même si je sens que l'équipe a pris confiance après sa belle performance face à Westerlo. On doit continuer à montrer ce beau visage."
Après le limogeage de Scott Parker, certains médias flamands ont écrit que les dirigeants brugeois ne tenteraient pas de débaucher un coach sous contrat... mais que Ronny Deila était tenu en haute estime en Venise du Nord. "Je n'ai pas pour habitude de réagir aux rumeurs et je n'étais pas au courant de celle-là. Il ne faut pas croire tout ce qu'on lit dans les journaux", sourit le coach des Rouches. "Mais quand j'entends que des clubs nous veulent, moi ou mes joueurs, c'est un signe que nous faisons de bonnes choses et qu'on travaille bien. On ne sait jamais ce qui peut se passer dans une carrière et ce business est spécial. Qui peut dire que je ne serais pas viré dans quelques semaines si les choses se passent mal ? Mais je suis très heureux ici et je vais tout faire pour garder mon job ici."